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Cet été, j’ai découvert de nouveaux auteurs et relu quelques « classiques » grâce aux nombreuses boîtes à livres de Bretagne. J’espère qu’elles ne disparaitront pas, comme semble l’indiquer cet article de Joan Le Goff, intitulé « Pillages de boîtes à livres : le don dévoré par la logique marchande », disponible sur le site « The conversation ».

Extrait : «Les boîtes à livres créent un échange déconnecté de toute nécessité pratique. On ne vient jamais y chercher un livre précis. L’ensemble du processus n’est adossé à aucune contrainte formelle ou légale comme dans une bibliothèque municipale où il existe des conditions d’inscription et des règles pour emprunter. Tout repose sur le volontariat.

Tout cela ne signifie pas qu’il n’y ait aucune norme dans les échanges. On constate en effet que les utilisateurs des boîtes à livres déposent autant qu’ils prennent, et ce, de façon proportionnée : personne n’emporte tous les livres en bloc. Prendre est socialement corrélé à déposer, le contre-don est lié au don : chaque usager a assimilé cette discipline qui est pourtant inexprimée.»

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